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Rencontre avec Philippe Morange – Responsable du bureau d’études mécaniques chez Spie France

Nous avons interviewé Philippe Morange, Responsable du bureau d’études mécaniques chez Spie France, afin d’avoir son retour d’expérience concernant l’accompagnement avec Arum Access.

 

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Philippe Morange et j’ai 49 ans.
A l’origine, pendant 10 ans, je travaillais pour une PME qui a été rachetée par SPIE il y a une quinzaine d’année et donc je suis aujourd’hui chez SPIE depuis 25 ans.

Je suis responsable du bureau d’études mécaniques qui comporte une douzaine de personnes – dans une structure qui pèse environ 60 personnes. Nous faisons l’étude et la réalisation de machines spéciales prototypes pour l’industrie.

Mon poste est en train d’évoluer. Je connais presque tous les rouages de l’entreprise et j’ai une part commerciale très importante dans ce poste.
Depuis le début de l’année, je suis dans une phase de transition pour prendre la responsabilité du site. Donc j’aurai une double casquette : responsable du bureau d’études mécaniques et responsable d’un site (chef de service).

On m’a proposé une formation RCP1 que l’on a faite en 2020.
Il n’y avait rien d’acté pour ce changement de poste même si on avait déjà parlé il y a un certain temps.
Je dirais que c’est la vie des organigrammes dans les entreprises qui sont les éléments déclenchants. Ce qui a déclenché la date d’aujourd’hui c’est que notre responsable de site était aussi chef de département – il chapeautait deux autres entités – et son périmètre s’est élargi début 2022. Il en chapeaute aujourd’hui six. De ce fait, il n’avait plus le temps nécessaire pour la gestion du site, et c’est à ce moment là que l’on m’a proposé le poste.

 

Donc cela fait un peu plus d’un an que vous travaillez avec lui par rapport à ce changement de poste et cette transition ?!

Plus d’un an, ce n’est pas forcément le mot. 60 personnes c’est quand même une « petite équipe », on est tous sur le même site donc on sait ce qui se passe fatalement.

Quand une affaire commence, ça commence souvent par des affaires d’études mécaniques, donc forcément on est au courant des affaires, on est toujours à l’écoute de ce qui se passe derrière, on voit comment cela se passe et on le sait. Mon changement de poste a été annoncé début 2022 avec l’info que je vais prendre le relais à compter du 1er juillet et que nous sommes dans une phase de transition qui est en train de se mettre en place.

 

Est-ce vous qui avez voulu travailler avec Pascal ou est-ce une proposition de votre direction ?

Quand on est chez SPIE, les collaborateurs peuvent faire des demandes de formation ou ce sont les managers qui vont faire des demandes de formation pour leurs collaborateurs. Pour moi, nous étions dans ce deuxième cas de figure. Avant, nous avions échangé et j’avais dit que les formations de management m’intéressaient.

Ensuite, ce sont les RH SPIE qui choisissent la plupart du temps les prestataires pour les formations. J’ai appris au cours de la formation que cela fait plusieurs années que Pascal travaille avec SPIE. Ceci se ressent puisque, travaillant dans le temps avec SPIE et connaissant beaucoup de monde au travers de la France (différents managers etc), il y a de la cohérence dans ses propos car il connait l’entreprise, il sait comment elle marche, et cela permet d’adapter la formation pour qu’elle soit pertinente.

 

Quelles étaient vos problématiques ? Était-ce plus un souhait de gagner en compétence ou aviez-vous des problématiques à régler pour un poste de manager ?

Moi je suis allé à la formation en étant fermé à rien et ouvert à tout, sans cible particulière.
Comme je vous ai dit, ces formations ce n’est pas forcément moi qui les avais demandées, je n’avais pas ciblé de points spécifiques.
Donc j’y suis allé pour voir. Je me dis qu’il y a toujours des outils et c’est bien de se remettre en question.

Le bureau d’études, ça fait environ 20 ans que je suis à la tête de cette équipe que j’ai bâtie moi-même. Je vais faire un peu d’autosatisfaction mais l’ancienneté moyenne dans mon équipe est de 15 ans, donc c’est une façon de dire que quelque part, si les gens s’y sentent bien, c’est aussi pour l’ambiance qui règne donc c’est peut être que mon management n’est pas trop « nul ».
Néanmoins par rapport à ça, il ne faut pas se reposer sur ses lauriers mais toujours se remettre en question.

Dans une formation, il y a toujours des choses à apprendre et de nouvelles choses à appréhender et j’y suis vraiment allé dans cet esprit-là, avec aussi la perspective du poste de chef de service que je gardais en tête.

De tout ce que j’entendais dans la formation avec Pascal et Benoit de Saulce, j’essayais de faire le parallèle avec le potentiel demain qui pouvait arriver.
J’ai capté des choses que je n’avais pas forcément pensé ou que j’abordais différemment.

Dans la formation, je rebondissais sur des points particuliers, donc je n’ai pas hésité à poser mes questions. Pascal me faisait des réponses quand il le pouvait – car quand ce sont des points spécifiques c’est un peu plus délicat, mais toutes les réponses ont répondu à mes questions.

 

Avez-vous travaillé avec Pascal uniquement en groupe ou avez-vous eu un accompagnement individuel ?

Dans le cadre de la formation, c’était exclusivement en groupe. Dans un format très spécial, car on a fait ça pendant la période du Covid.

La formation initialement devait se faire à Cergy. Il y avait plusieurs groupes en même temps, de 7-8 personnes et on faisait ça en Teams.
Donc on a dû réfléchir à comment animer ça à distance pour que ça reste motivant et dynamique.
En tout, nous avons eu 10 demi-journées de formation échelonnées sur 2 mois.

Derrière un écran c’est parfois moins facile mais Pascal nous a bien questionnés pour avoir nos impressions en live et ajuster en parallèle.
A chaque fin de session, il nous envoyait un questionnaire pour avoir notre feedback. Pour moi, la formation en « Teams » s’est très bien passée. Et je ne dis pas ça pour cirer les pompes (rires).

 

Quelle forme a pris cette formation ? Était-ce des cas pratiques ? Des discussions ? Des exercices ?

Chaque demi-journée était organisée par thème avec des supports en appui. Pascal faisait sa présentation et nous prenions des notes en parallèle.

Forcément il y avait un peu d’introduction, de présentation et il y avait aussi des cas pratiques.
Même si nous n’étions pas en présentiel, on arrivait à faire des jeux de mise en situation à travers l’écran et ensuite nous analysions ce qui avait été bien fait ou non.
Pascal faisait le rôle du « chieur » (excusez moi du terme), mais il était là pour aller chercher les limites et mettre en avant les situations délicates. En effet, si tout avait été facile, il n’y aurait pas eu d’intérêt à faire cette formation.

La session se terminait par ce qui allait se passer la fois suivante et si nous avions des questions ou des sujets à approfondir.

Le rythme était bien cadencé, bien dynamique et adapté à mes besoins.
J’y suis allé sans savoir de besoin particulier mais les besoins se sont créés au fur et à mesure des questions et au final nous avons fait un tour qui était assez large.

 

Avez-vous vu des changements concrets ? Sentez-vous que vous avez gagné en compétences ? Quels bénéfices avez-vous pu tirer de cette formation ?

Alors oui clairement.
Il y a des choses où je n’ai rien appris mais j’ai appris qu’avec ce que je pratiquais déjà, j’étais dans la bonne direction.

Il y a des choses qui m’ont amené des points de vigilance sur certaines situations que je n’avais pas forcément détectées.
Mais même si je n’étais pas en faute, ça incite à « tourner sept fois sa langue dans sa bouche » avant de donner la réponse, où des fois on aurait tendance à parler trop vite.

En fin de formation, Pascal nous a fait rédiger la « lettre à soi-même », où nous devions ressortir 3-4 points importants qui devaient devenir notre ligne guide.
C’est une synthèse des principaux points que nous devons retenir individuellement des dix sessions de formation. Quelque part, c’est le moment où l’on voit ses points forts et ses points à améliorer. Personnellement, je les ai toujours en tête et je travaille dessus, c’est presque devenu systématique.

Autre point important, Pascal nous envoyé des fiches mémo et je les ai gardées bien précieusement. J’ai des informations stockées que je peux utiliser comme je veux et c’est très appréciable. Surtout au moment de prendre mon nouveau poste.

 

Ce sont les outils mis en place que vous avez appréciés dans cette formation ?

Ce sont les outils et le fait que j’ai eu la réponse à mes questions. Nous avions quelqu’un en face de nous qui ne récitait pas son texte.

 

Auriez-vous eu besoin de travailler avec Pascal en individuel ou la formation en groupe vous a suffit ?

Pendant la formation, Pascal nous a proposé de l’appeler si on avait des questions en individuel, ce que j’ai fait une fois. Nous avions eu un échange de mails.
Donc pendant la période de la formation on savait qu’on pouvait l’appeler selon nos besoins.

 

Si vous deviez recommander Pascal, pour quelles raisons le feriez-vous ?

On avait une personne en face de nous avec une expérience et une compétence indéniables.

Et l’adaptabilité dont il a fait preuve. On n’avait pas quelqu’un qui récitait sa leçon et son programme de formation établi.
Oui il avait sa ligne guide, mais il savait s’adapter aux personnes qu’il avait en face de lui. Nous étions un groupe de 6-7 personnes, mais malgré cela, c’est comme si nous avons eu une formation personnalisée. Et il a su créer l’unité du groupe.

Donc la compétence, l’adaptabilité et la connaissance de SPIE.

 

Un grand merci à Philippe Morange pour son temps accordé, sa bienveillance.

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